- MICHEL AUBRY,
- Philippe Bazin,
- STEPHANE BÉRARD,
- Werner BÜTTNER,
- Marcel DUCHAMP,
- Philippe Fangeaux,
- Frédéric PLATÉUS,
- Guillaume Poulain,
- Pascale Rémita,
- CLAUDE RUTAULT
2010 Art Paris stand Claude RUTAULT
18.03.2010 - 22.03.2010 Vernissage 17.03.2010
Pour Art Paris 2010, la galerie Marion Meyer Contemporain prend un stand de 100m2 qu'elle confie à Claude Rutault.
Claude Rutault est peintre. A partir de 1973-1974, il met en place un protocole nommé définition/méthode qui devient une de ses marques : d/m 1, une toile tendue sur châssis peinte de la même couleur que le mur sur lequel elle est accrochée. La dernière définition/méthode numérotée 274 date de 1999.
Le projet pour Art Paris 2010 a pour origine le tableau de Watteau intitulé L'enseigne de Gersaint.
A l'occasion d'une exposition collective au Konzerthaus de Berlin en 1996, Claude Rutault réalise l'enseigne de gersaint,définition/méthode 248, d'après les maîtres*. Pour le stand de la galerie Marion Meyer Contemporain, Claude Rutault réactualise cette dernière avec les oeuvres de quelques artistes de la galerie (Michel Aubry, Philippe Bazin, Stéphane Bérard, Werner Büttner, Philippe Fangeaux, Fréderic Platéus, Guillaume Poulain, Pascale Rémita) qui devient alors l'enseigne de Marion Meyer.
*d/m 248
248. d'après les maîtres, 1986-1994
définition/méthode :
oeuvres ouvertes dont le point de départ se trouve dans les peintures connues de tous, formellement très différentes et posant des questions variées. Il s'agit d'une mise en échos. chacune combine plusieurs d/m existantes, en adapte certaines, ou utilise plusieurs supports qui restent variables pour toute nouvelle actualisation. il y a très peu de cas dans lesquels on retrouve visuellement l'origine de l'oeuvre qui a inspiré telle présentation. ces peintures ne sont donc pas des copies mais des dérives à partir de.
Si la référence n'est jamais immédiatement identifiable, il s'agit toujours d'une sorte de révérence, la série pourrait aussi s'intituler après les tableaux la peinture continue, prétendant qu'au-delà de l'actualité, les artistes ont un certain nombre de préoccupations permanentes.
Quelques-unes de ces oeuvres sont accompagnées d'une petite publication, dont le titre générique est la peinture ne tombe pas du ciel.
ont été présentées à ce jour des oeuvres d'après Fernand léger, la lecture, rodtchenko, les trois monochromes de 1921, le nain, tout l'oeuvre peint, Watteau, l'enseigne de gersaint, Géricault, le radeau de la méduse, matisse, l'atelier rouge.
watteau : l'enseigne de gersaint.x toiles préparées en gris clair ou dans l'ambiance tonale générale du tableau de watteau. il s'agit d'une sorte de réplique, au sens d'actualisation plus que de copie, même nombre de toiles que sur le tableau mais il n'y a aucune prétention à l'exactitude. il s'agit de retrouver une atmosphère. l'une de ces toiles sert de support à la phrase « A VENDRE toiles tendues sur châssis A PEINDRE de la même couleur que le mur sur lequel elles doivent être accrochées. s'adresser ici. »
le support de cet ensemble varie suivant les contextes dans lesquels l'oeuvre est actualisée, échafaudage, étagères, tables, présentoirs divers: la toile A VENDRE est, quelle que soit la présentation, décalée des autres.1
Présent dans les collections de grands musées tel le Centre Pompidou, le Musée d'art Moderne de la Ville de Paris, ou encore le Mamco à Genève, Claude Rutault bénéficie actuellement et jusqu'au 18 avril 2010 d'une exposition intitulée « l'exposition continue » au Centre National de l'Estampe et de l'Art Imprimé (CNEAI) conçue par Mathieu Copeland.
1 - claude rutault, définitions/méthodes, le livre, production flammarion 4, 2000