- MICHEL AUBRY,
- STEPHANE BÉRARD,
- Werner BÜTTNER,
- OLIVIER DOLLINGER,
- GOIFFON & BEAUTÉ,
- SÉVERINE HUBARD,
- JAN KOPP,
- Rainier Lericolais
(MES) EQUIVALENCE(S) CURATIVE(S) / Paris
06.06.2015 - 18.07.2015 Vernissage 06.06.2015
(M E S) E Q U I V A L E N C E (S) C U R A T I V E (S)
Une proposition de Grégoire Monsaingeon avec Michel Aubry, Stéphane Bérard, Werner Büttner, Olivier Dollinger,
Juliette Goiffon & Charles Beauté, Séverine Hubard, Jan Kopp, Rainier Lericolais.
6 juin – 18 juillet 2015
Vernissage samedi 6 juin de 17h à 20h en partenariat avec Grolsch
Quel est l’équivalent meuble d’un corps, d’un accident, d’un chiffre, d’une danse, d’une montagne, d’un discours ?
Avec un point de départ. Entre ce qui se distingue et ce qu’il y a en commun. Une équivalence de travail, comme on parle d'hypothèse de travail.
Avec un point de départ dis-je, double ; d’une part en perspective de toute ligne possible de fuite qu’il n’y ait pas d’équivalence possible en matière d’art,
et d’autre part, en perspective de toute ligne possible de fuite que l’équivalence soit le fondement même en matière d’art : comment proposer une équivalence ?
D’une pièce ? D’une œuvre en partie ou globalement ?
Ici, l’enjeu curatorial n’intervient pas pour exposer des singularités, mais bien pour observer des ponts communément empruntés ou évités.
En matière d’équivalence, l’analyse mathématique énonce que celle-ci relie deux fonctions ou deux suites qui ont le même comportement au voisinage d'un point
ou de l'infini.
La logique, elle, nous dit que l’équivalence est la relation entre deux propositions ou l’affirmation que l’une et l’autre ont une même valeur de vérité.
Un certain Robert Filliou proposait artistiquement, dans sa Recherche sur l’origine qu’ « en termes de création permanente, il est équivalent qu’une œuvre – une pensée, un concept, une naissance, une croissance etc. – soit bien faite, mal faite, pas faite. »
Les occurrences sont nombreuses…
Aussi redis-je : Quel est l’équivalent meuble d’un corps, d’un accident, d’un chiffre, d’une danse, d’une montagne, d’un discours ?
Grégoire Monsaingeon
Grégoire Monsaingeon est né en 1973, il vit et travaille à Paris. Acteur, metteur en scène, scénariste ou musicien, il participe et/ou élabore des projets toujours liés au champ du théâtre. Depuis une quinzaine d’années il accompagne intimement le travail de Gwénaël Morin, Fanny de Chaillé ou Joris Lacoste. Le regard qu’il porte aujourd’hui sur le travail des artistes de la galerie Eva Meyer participe de sa détermination à exercer une pratique transversale des arts.