La Loge Fantôme / Exposition personnelle / Paris

27.04.2010 - 12.06.2010 Vernissage 24.04.2010



Dossier de presse : pdf press release
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Le 23 avril 1925, Alexandre Rodtchenko écrivait à sa femme : «?Ce soir, je suis allé dans un cirque, il y en a quatre en tout à Paris. J?ai vu les célèbres Fratellini, rien de particulier, mais bien sûr, ce sont des artistes. C?est autre chose qui m?a frappé : l?amour du public pour eux et surtout, leur loge, qui a d?un côté une porte ouverte par laquelle tout le monde regarde à l?intérieur et une fenêtre à travers laquelle on peut voir ; il y a cinq pièces, et c?est tout un musée d?objets, de photos, de dessins, etc. » (1)
85 ans plus tard, presque jour pour jour, la galerie inaugure la nouvelle exposition de Michel Aubry, La Loge Fantôme, une référence directe à la loge des Fratellini, loge des Fratellini visitée à nouveau en 2005 par la doublure de Rodtchenko en la personne de David Legrand pour les besoins du tournage du carnet « Rodtchenko à Paris » puis pour « Les chroniques de voyages de Rodtchenko et Stroheim » tournée à Tarbes en 2009 à l?occasion de la double exposition John Armleder & Michel Aubry.
Cette exposition propose une nouvelle apparition de la loge permettant également de retrouver le musée de Michel Aubry, qui sert à l?élaboration des tournages. Ses films seront programmés pendant l?exposition (cf. carton).
Le travail de « traduction », mis en place par Michel Aubry dans les années 80, qui lui à permis de créer un monde ou un passage, s?avérant possible entre l?univers musical et l?univers des objets, se poursuit ici avec l?expérience cinématographique.
A l?occasion de cette exposition, la galerie Marion Meyer Contemporain et les Éditions Nicolas Chaudun publient un catalogue monographique Les dispositifs romanesques de Michel Aubry, texte de Hugo Lacroix.

(1) Alexandre Rodtchenko, A Paris, Lettres à la maison, 1925 dans « Écrits complets sur l?art, l?architecture et la révolution », Édition Philippe Sers, Paris, 1988.